Mauritania actively works to reform mining sector to achieve sustainable development
As the mining sector is a key pillar of the Mauritanian economy, the government is determined to make it more dynamic and attractive to investors. It is also an engine of growth and national development. The sector accounts for thirty (30) per cent of gross domestic product (GDP) and thirty-one (31) per cent of government revenue. It employs, on average, 15,000 people. According to an assessment by the Intergovernmental Forum on Mining, Minerals, Metals and Sustainable Development (IGF), important reforms of this sector are underway.
Thus, in order to efficiently review mining legislation and the incorporation of international best practices, the Mauritanian government has commissioned an assessment using the IGF’s mining policy framework.
“The assessment provided a thoughtful analysis of our regulatory strengths and weaknesses, as well as a clear roadmap on how best to proceed,” said a senior mining department official who further stated: “We have already started to implement many of the IGF recommendations.”
Indeed, the IGF Secretariat has saluted the significant progress made by the Mauritanian government since the evaluation was conducted. This progress will make it possible to overcome the regulatory shortcomings identified during the evaluation. At the legislative and political level, there is a planned revision of the mining code and improvements of the regulatory framework for artisanal and small-scale mining as well as the development of a mining strategy. In terms of the providing further information on Mauritania mineral potential, a project to develop a Geoportal and communication strategy is planned. In terms of governance, the creation of a service centre in Chami as well as modernizing the mining cadastre are both in the making.
Mining has been a central part of the Mauritanian economy since independence. However, the challenges facing the sector are also important. More recently, the Mauritanian government faced a gold rush in March 2016 involving around 20,000 miners in the Inchiri region north-east of Nouakchott. Without training or any environmental or health protection, the miners began digging on adjacent lands and violating existing mining rights, creating tension with those who were already legally operating in the area and threatened their own health.
Following this gold rush, the government – specifically the Ministry of Petroleum, Energy and Mines – responded on an emergency basis and began to develop a more appropriate strategy and legal framework to better regulate this sector. This strategy aims to help secure livelihoods and protect the environment while respecting existing concessions.
The evaluation conducted by the IGF has also concluded the Mauritanian mining legal code – although relatively detailed – remains fragmented and at times incomplete. This assessment should help the government in its efforts to update and streamline its mining laws and policies.
“The evaluation team was impressed by the government’s willingness to improve Mauritania’s management of the mining sector and by its commitment to the evaluation process,” said Clemence Naré, head of the policy review team, who also stated “The government understands the need to balance efforts to create an attractive business environment in order to attract investment with efforts to maximize financial benefits and promote development in Mauritania.”
La Mauritanie travaille activement à la réforme de son secteur minier pour mieux asseoir son développement durable
Le secteur minier est un pilier essentiel de l’économie mauritanienne et le gouvernement est déterminé à le rendre toujours plus dynamique et plus attractif pour les investisseurs. Il en fait d’ailleurs un moteur de croissance et de développement national. Le secteur représente, en effet, trente (30) pour cent du Produit Intérieur Brut (PIB), trente et un (31) pour cent des recettes publiques et emploie, en moyenne, 15 000 personnes. D’après une évaluation du Forum intergouvernemental sur l’exploitation minière (IGF), les minéraux, les métaux et le développement durable, des réformes importantes sont en cours dans ce cadre.
C’est ainsi qu’à l’effet de procéder à une révision efficiente de la législation minière en y intégrant les meilleures pratiques internationales, le gouvernement mauritanien a commandité une évaluation du cadre directif de l’exploitation minière de l’IGF.
« L’évaluation a fourni une analyse réfléchie de nos forces et faiblesses réglementaires, ainsi qu’une feuille de route claire sur la meilleure façon de procéder, » a déclaré un haut responsable du département des Mines qui précise encore : « Nous avons déjà commencé à mettre en œuvre de nombreuses recommandations de l’IGF. »
En effet, le Secretariat de l’IGF salue les avancées notables entreprises par le gouvernement mauritanien depuis la conduite de l’évaluation qui permettront de pallier aux insuffisances réglementaires identifiées au cours de l’évaluation : sur le plan législatif et politique, il est prévu une révision du code minier et l’amélioration de l’encadrement de l’activité minière et de la petite mine ainsi que le développement d’une stratégie minière. Sur le plan de la mise à disposition des informations, un projet de développement d’un Géoportail et d’une stratégie de communication sur le potentiel mauritanien est envisagé. Sur le plan de la gouvernance, il est prévu la création d’un centre de services à Chami ainsi que la modernisation du cadastre minier.
L’exploitation minière a été un élément central de l’économie mauritanienne depuis son indépendance. Mais les défis du secteur sont également importants. Plus récemment, le gouvernement mauritanien a été confronté à une ruée vers l’or qui a concerné, en mars 2016, environ 20 000 mineurs dans la région de l’Inchiri au nord-est de Nouakchott. Dépourvus de formation et sans aucune protection environnementale ou sanitaire, les mineurs ont commencé à creuser sur les terres adjacentes et chevauchant des titres miniers existants, créant ainsi des tensions avec ceux qui opèrent légalement dans la région et menaçant leur propre santé.
À la suite de la ruée vers l’or, le gouvernement – plus particulièrement le ministère du Pétrole, de l’Énergie et des Mines – a opéré une intervention d’urgence et a commencé à élaborer une stratégie et un cadre juridique plus appropriés afin de mieux formaliser ce secteur. Cette stratégie vise à contribuer à assurer les moyens de subsistance et à protéger l’environnement tout en respectant les concessions existantes.
L’évaluation conduite par l’IGF conclut par ailleurs que le système juridique minier mauritanien – bien que relativement détaillé – reste fragmenté et parfois incomplet. Cette évaluation devrait aider le gouvernement dans ses efforts pour mettre à jour et rationaliser ses lois et politiques minières.
« L’équipe d’évaluation a été impressionnée par la volonté du gouvernement à améliorer l’encadrement de l’exploitation minière en Mauritanie et par son engagement dans le processus d’évaluation », a déclaré Clémence Naré, chef de l’équipe chargée de l’évaluation du cadre directif qui a indiqué que « Le gouvernement comprend la nécessité d’équilibrer les efforts pour créer un environnement des affaires attrayant afin d’attirer l’investissement avec les efforts visant à optimiser les avantages financiers et à promouvoir le développement durable en Mauritanie. »